Durant les années 90 et au début des années 2000, le sucre est devenu l’ennemi des nutritionnistes. Non sans raison: le sucre raffiné n’est pas sans danger, contrairement aux sucres naturels, il est dépourvu de ses forces vitales, de ses vitamines et de ses minéraux. Une fois c’est éléments retirés, le sucre à meilleur goût, se fond mieux dans les recettes et dans le café… Cependant, il devient nocif pour la santé. Un solution a rapidement été mise de l’avant… les édulcorants.
Rapidement adopté par les grandes compagnies qui proposent des produits « sans sucre », l’aspartame et la saccharine sont devenus communs dans une grande variété de produits et c’est rapidement retrouvé dans votre garde mangé. La saccharine est un édulcorant artificiel très répandu dans les boissons et les confiseries. Longtemps soupçonnée de provoquer des cancers, c’est finalement en 2010 que le gouvernement américain l’a retiré de sa liste des produits dangereux. Il n’est donc pas dangereux mais il est démontré que d’en consommer ne supprime pas l’envie de sucre, au contraire, le consommateur reste sur sa faim. Parce que votre cerveau connait très bien la différence entre du sucre et un édulcorant… vous ne pourrez pas duper votre corps aussi facilement. Le signal reconnu pour jouer un rôle dans la régulation de la dopamine devient effectif seulement lorsque du véritable sucre est absorbé. D’ailleurs, un test mené sur des souris a clairement démontré qu’elles boudaient l’aspartame et étaient prêtent à travailler très fort pour avoir accès à du sucre, même si l’édulcorant était à porté et semblait beaucoup plus sucré.
Donc, l’aspartame et la saccharine ne remplace pas le sucre… mais sont-ils néfastes pour la santé ?
Selon Santé Canada et l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA)… Non. Pourtant, la EFSA avait publié en 2013 un rapport complet mettant en garde contre la consommation d’aspartame, mais elle est revenue sur sa position. Elle a conclue que l’aspartame et ses produits de dégradation sont sûrs pour la consommation humaine aux niveaux actuels d’exposition (sic). Nous pourrions supposer que les entreprises qui utilisent cet édulcorant ont le bras long, puisque malgré les craintes et scepticismes de la part des nutritionnistes, ils sont toujours parvenus à le conserver sur le marché. Toutes les études financées par l’industrie alimentaire ont relevé que l’aspartame ne présentait aucun danger à la consommation, exception faite des personnes souffrant de phénylcétonurie, un trouble héréditaire du métabolisme ne permettant pas d’éliminer la phénylalanine de l’organisme, d’où son accumulation dans le sang des personnes souffrant de cette maladie. Par contre, 92% des études indépendantes concluent que l’aspartame peut nuire à la santé. Ces études ont été vivement contestées par les spécialistes travaillant en industrie, on rapporte que les expériences ont été faites seulement sur des animaux et non des humains, que si ces animaux développaient des cancers c’était principalement à cause de la qualité de vie en laboratoire et non de l’aspartame. Dans certains cas, les doses administrées aux animaux étaient 4 ou 5 fois plus élevées que ce que consomme un humain durant une journée ordinaire. Le mystère reste entier…
Personnellement je préfère restée loin des édulcorants et de bien gérer ma consommation de sucre. N’oubliez pas que produit marqué 0 calorie peut quand même être néfaste et engraissant s’il contient beaucoup de sucre.